En perdant la clef
Je dis au revoir à mère nature
Et impuissant je regarde
L'eau s'épuiser dans les arbres
Ses fruits supplier mes lèvres
Le soleil s'allonger sur la mort
Le feu brûler la peau des filles du fleuve
Le ciel s'enduire le corps de suie
La pluie se convertir à l'absence
L'évasion se lier au fer rouge
Là où le vent ose à peine danser
Sur les plumes des oiseaux
En supportant la clef
Je dis bonjour à l'espérance
Et rayonnant j'admire
Quand vous pleurez
En enlevant les portes
Et les serrures
Ce corps nu se délivrer
Et s'ouvrir aux feuillages
Vos pensées venir sourire
À la pulpe de mes chairs
Là où les pleures se sont dissous
Et les supplications cessées
En effleurant la clef
Je dis bonjour à l'amour
Et agissant j'aime
Me lover à ces broderies d'étoiles
Qui se couchent sur l'océan
Le mot de passe qui ouvre l'horizon
L'écume qui s'aventure
Sur les pierres du ciel
La liesse combattre l'enfer
Je suis au bout là où la terre se termine
La fin du monde pour les uns
Le début pour les autres
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 20/08/2019
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Vous aviez peut être perdu quelques clés mais vous semblez avoir retrouvé la porte d'une belle inspiration ,grande ouverte sur votre univers poétique... Merci James ! |
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Yuba |
J'apprécie de retrouver ton écriture atypique mais au final qui me plaît bien Belle |
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Belle de jour |
te voilà donc en Finistère là où se couche le soleil |
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marinette |
Proche du Cap Finisterre en Galicie | |
James Px |