D'un reste de fange
Un homme une femme
Et sans eux que serait la terre
Mettant les mains dans la glaise du monde
Certes ils ne sont pas tous les jours de bons élèves
Mais ils en ont tiré les atomes
Divisé le chaud du froid
Le soir du matin
Et même l'esprit de la matière
Ils ont exprimé la fange
Les mers étincelantes et les eaux pures
Exondant l'amour
Entre les femmes et les hommes
Et il y a ce château
De la belle au bois dormant
Sur ce piton imprenable
Et de ce pays qui me vit naître
Je ne l'ai vraiment compris qu'homme mûr
Et par vagues
Les souvenirs affluent
Et il y a cette femme
Nue comme au premier jour
Sur ce lit à baldaquin
Et de ce belvédère
D'où je contemple ce monde féminin
Depuis longtemps sur toutes ses routes
Inscrivant sa vie sur mes lacets
Je ne l'ai pas assez aimée
Et j'ai surtout compris
Emporté par le vent
D'une machine à écrire
Regardant cette femme
Comme d'en haut Dieu la regarde
La place éminente prise dans mon cœur
J'ai pris conscience
De la force de la profondeur
De son empreinte
Ainsi passant de l'analyse à la synthèse
J'ai franchi l'étape décisive
Celle de l'aimer à jamais
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 09/09/2012
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