De ce cadavre exquis
Me survit un morceau
De chair olfactive
Ancrée dans les pores
De mes phalanges
Me subsiste un ectoplasme
Tatoué sur ma fébrilité
S'éternise la trace
D'une griffure profonde
Sur mon insurrectionnel
D'images abandonnées
De cette vraie peur
Par-delà les mots
Ce quelque chose
Comme une réminiscence
Me rappellerait-elle
Ces heures fantastiques
Où son insuline
Me nourrissait le sang
Où sa fièvre
Galvanisait mon œuvre
De ce cadavre exquis
S'extirpent ses ombres fanées
Enfumant le marc
De ma porcelaine accumulée
Se broient encore mon fusain
Sous son régime déchaîné
De sa mie de pain
S'effacent mes écolines
Chinées et voyageuses
Dans le switch Ethernet
Comment déjà s'appelait-elle
Nostalgie d'une alouette
Qui m'a plumée l'air
Et déposée en plein désert
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 15/05/2013
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Commentaires
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Posté le 15/05/2013 à 11:17:43
Dommage que Salvador Dali soit mort il aurait pu peindre un tableau en s'inspirant de ce texte. | |
amnous |
Posté le 15/05/2013 à 16:49:59
Très beau et profond ! | |
cocoboys@hotmail.fr |
Posté le 27/05/2013 à 19:35:20
Amnous sans doute lors d'un gala de fin de série à Cadaquès | |
James Px |
Posté le 27/05/2013 à 19:40:33
Merci coco boys | |
James Px |