Si je n'ai jamais joué à la marelle
Les pieds chargés de fluides
Sur un tableau de Mondrian
Au musé d'Orsay
Défait un corset
Avec mes lèvres gercées
Au cœur d'un lit
Tiède et désordonné
D'une duchesse aux pieds de vers
Je n'ai jamais triché non plus
En m'exposant à l'autre
Les mains couvertes de virtuosité
Autour de la couleur sanctifiée
Par les seins doux
D'un Niki de Saint Phalle
D'une grâce d'un Fernando Botéro
Malgré mes promesses
D'aller jusqu'au bout des choses
Malgré mes coups de blues
Mes coups de sang
Les compromis
Je n'ai eu droit à aucune chance
Alors mes yeux verts
Caressés par l'ombrage de la libellule
Chercheront toujours
Une sortie régulière
Dans les empreintes énigmatiques
D'un Niele Toroni
Celles de la vie
Et si vous pensez comme moi
Que le sud réchauffe
Et le nord inspire
À l'épicentre de ce labyrinthe
Il n'est pas surprenant
D'entendre le silence
Car le désir ne s'épuise jamais
Corps et âme
Suspendus à la branche du bonheur
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 30/10/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
Encore une lecture et je viendrai vous dire que votre texte est magistral. J'aime. Merci |
|
Iloa Mys |
Iloa Mys... Venir sans jamais repartir | |
James Px |