Qui n'a pas son propre enfer
À supporter
Une feuille de solitude
Au bout du nez
Hors sol
Mademoiselle Aire
A avalé la mer
Pour laver sa fierté
À l'heure de sa pénitence
Aucunes étoiles
Au-delà
Sûrement est le bonheur
Débraillée et vaseuse
Mademoiselle Aire a dérivé
La tête dans la cale
D'un navire fantôme
L'ombre d'elle-même
A nettoyé l'overdose
Au vinaigre sans alcool
Les tâches dissoutes
La terre a réapparu
Les mots durs
Sont devenus plus vagues
Et l'écume moins amère
Mademoiselle Aire
A reposé ses pieds sur terre
Est allée dormir à même le sol
Pour se réveiller
Sur un air tournesol
Où la pie bavarde
Chante avec les corbeaux
Le ciel s'est éclairci
Le noir et blanc s'est dessiné
Au fur et à mesure
Sous les yeux
De Mademoiselle Aire
Le monde bouge
L'immobilité est un leurre
Là
Sûrement est le bonheur
Qui n'a pas son propre paradis
À chercher
Une feuille de compagnie
Au bout du chemin
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 15/06/2018
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Estaile... Attention Vérification de votre parachute obligatoire Avant la chute des corps Elle est encore longue Avant de toucher le paradis |
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James Px |
James , Toucher le c?ur des gens Pour que toujours on se souvienne De n'importe qui, de n'importe quoi Ça n'importe que moi Avoir du bide , c'est avoir du c?ur , un compresseur pour le marteau piqueur, même si ça me troue le cul |
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Estaile |
C'est quoi cette histoire de marteau piqueur | |
James Px |