L'exil peut surprendre
Sans rien attendre
Narrateur sous le pont
De son autofiction
Kaleb regarde couler
Ses larmes imagées
Il est un arbre mort
À l'écorce amère
Tombe de ses pores
Entre ciel et chair
L'écume grise de son cœur
Il cherche en son sein l'épaisseur
Ses racines ses adresses
Respire l'air de sa détresse
Il ne se sent pas bien
Et ô combien
A l'heure orange
Nappé de couleurs froides
Comme le feu bleu d'un ange
Il irait brûler son escouade
Manger là sa plume
Pour changer l'amertume
De sa peau son histoire
Et comme dans trop d'histoires
Quand le silence vogue en mer
Nos langues ont le goût de terre
Et il ne se sent pas mieux
Alors il vous dit juste adieu
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 13/11/2013
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Commentaires
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Posté le 13/11/2013 à 16:18:05
C'est un tendre, un rêveur, un garçon sensible et généreux ; mais, va savoir pourquoi, il a une sacrée dent contre toi. Remarque, vos escarmouches, personnellement, m'amusent beaucoup. | |
Disciple |
Posté le 15/11/2013 à 11:59:29
Comme le souvenir ne laisse qu'un mort qui est supérieur à sa vie ! Il n'y a pas des déchets. |
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James Px |