La fièvre secoue cette sirène en mal d'amour
Que sa tristesse intérieure blesse sa voie tracée
Sur son rocher, elle écume ses envies de toujours
Ne plus chanter pour que les marins ne soient plus terrassés
Son siège de reine entouré de coraux
Forment son sanctuaire de vitraux
Pas un humain ne peut l'approcher sans que le corail
Ne les transforment ou les noient dans son soupirail
Un jour pourtant un aigle royal se posa sur sa chevelure épaisse
Il avait entendu les paroles qu'elles disaient d'éviter sa forteresse
Elle pleura et sa larme fut avaler comme un élixir par l'oiseau
De son doux bec, il la cajola et de sa joue une plume de damoiseau
Naquit, l'aigle était bagué, à vouloir l'impossible romantique
Elle choisit de sacrifier ce nouvel amour animal contre le fantastique
Dans une plus grande sérénité, elle gagna sa paix intérieure maintenant
Elle peut s'envoler, elle possède un collier de corail et dans l'air du temps
Elle voyage sans chaîne, elle chante l'osmose de la liberté des grands vents

Elle n'est plus prisonnière de sa voie lactée…
C'est une étoile filante de fraternité.