Dans la douceur qu'un crépuscule ocre évapore,
-Au printemps qu'encense un parfum acre et suave
Qui diffuse au vert sous-bois comme en une cave
L'intuition de présences que l'air subodore-
D'étranges mouvements naissent dans les broussailles
Dont chante le murmure au clair de lune où filent
Ainsi qu'un coup de vent des va-et-vient qui trillent
Parmi les feuillages, grouillant par les entrailles
D'un terreau noirâtre. O fils de la Nuit, qui brûles,
Marchant sur les pistils futurs des aspérules,
D'accéder aux voluptés pleines d'artifice
Des verrières sculptées de l'antique Avalon,
Le Temple n'est pas loin. Il confine à la lisse
Etendue des grands lacs, au pas d'un rêve long.
http://www.joelgissy-poesie.com
(Le poème II de mon recueil "Noctifer")
Écrit par Joel Gissy
www.joelgissy-poesie.com
Catégorie : Divers
Publié le 19/01/2011
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Commentaires
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Posté le 19/01/2011 à 19:23:21
j'aime beaucoup mais c'est une sacrée performance respiratoire de respecter le rythme du poème^^ sinon rien à redire: il est super | |
Rydia |
Posté le 20/01/2011 à 06:47:07
Belle plume ! amitiés Louann |
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louann |