Elle descend toujours à Sèvres-Babylone,
Et j'admire sa grâce insolente et félonne,
Quand, pensive un instant, elle marque le pas
A l'angle du couloir de correspondance,
Avant de s'élancer de sa marche qui danse
Vers des plaisirs pervers que je ne connais pas.
Paul Camargue
Ce poème est sur les murs des couloirs reliant les métros et la Gare Montparnasse, le long du tapis roulant. Cela fait des années que je le vois et l'adore, et cela fait quatre jours que je l'ai enfin en entier.
(notez l'étrange erreur du quatrième vers, qui n'est pas un alexandrin... pourquoi ?)
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Écrit par John Craft
Il est dit qu'être heureux relève du Destin,
Lors que ce sont nos vœux qui dirigent nos soins ! Catégorie : Amour
Publié le 20/04/2009
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Commentaires
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Posté le 21/04/2009 à 00:53:19
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Je suis monté à la Défense, vous allez rire Tenant serré mon vieil ami Charlie Hebdo, Celui qui me donne souvent mal au ventre ou pire Qui n'a jamais sculpté le moindre petit abdo Et deux stations plus tard, à la porte de Neuilly La plate forme était noire, tant il y avait de monde, De fantômes d'humains, aux visages endormis. Mais voilà que surgit, du fin fond une blonde. Comme celle de Bécaud, ne pouvait qu'être russe, Et pour un seul bécot, j'irai au terminus. Elle saupoudre son nez, arrivée à Bastille. Décidé je l'aborde, elle descend à Nation Trébuche à la sortie, maudit talon aiguille, De sa voix masculine, me traite de petit c.on. papy Robert |
PAPY ROBERT  |
Posté le 21/04/2009 à 01:11:45
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J'aime. |
eric  |
Posté le 11/04/2014 à 02:02:53
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TRÉS trés décevant ,,, et trés marrant |
| flipote |