A l'ombre près d'une tour je me renouvelle.
Cette dernière taquinant le ciel
M'engage à rester moi-même loin du rebelle.
La candeur me brise, j'ai l'esprit du miel.
Tel ce soldat butinant un millier de fleurs.
Je fais de même allant d'une à l'autre je flirte.
Le soleil d'été m'aide un peu, cette chaleur
Aux jambes nues et gorge continue crée des heurs.
Mon cœur mais aussi entre mes cuisses malheureuses.
Quelle puissance s'écoule de ses humeurs ?
Amour et trahison, laissons la vicieuse
Raison s'étouffer dans le caprice en sueur.
Ton corps est dans le mien, tes yeux sur les miens
Pour se ressentir enfin. Telles des bêtes libres
Sans attache terrestre, là où l'air vibre
A chaque souffle on crie notre soutien.
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Écrit par Kasba
Age quod agis,Celui qui cache son secret est maître de sa route.
Catégorie : Amour
Publié le 05/08/2013
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Commentaires
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Posté le 06/08/2013 à 09:41:29
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Kasba, cet écrit m'apporte une impression bien étrange, je ne sais comment expliquer cette sensation de malaise qu'il me laisse, après lecture et relecture, sans doute parce que douceur et violence se mêlent dans ce corps accord de mots employés, frappante cette strophe : " Mon coeur mais aussi entre mes cuisses malheureuses. Quelle puissance s'écoule de ses humeurs ? Amour et trahison, laissons la vicieuse Raison s'étouffer dans le caprice en sueur. " C'est aussi là toute la force d'un écrit, décrire ici la zone "d'ombre des relations", pas toujours accessible. |
Octavie  |
Posté le 06/08/2013 à 10:02:09
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Ambivalentes relations que tu décris là, avec tout ce que cela comporte de sublime et d'animal... |
Marouette  |
Posté le 06/08/2013 à 17:05:30
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Merci mesdames pour votre attention, et puis désolé pour la sensation abrupt mais nous sommes entre versificateur. |
Kasba  |