Je suis un fantôme de la lyre,
Un esprit qui s'inspire et respire
Aussi vite que le vent qui ballait
Ces feuilles mortes près de ma porte.
Ils sont venus du passé et je le sais
Que ces mots entrelacés comportent
Mes regrets bien morts surgissant d'une allée
Jamais enterrées, mes carcasses damnées.
Il reste là
Dans mon ombre aride un désert si froid
Une chaleur bipolaire et voilà cette muse, la paroi.
Réchauffée par l'oasis de mon cœur
Parfois visitée par quelque voyageur
Dont certaine se laisse embrumer, par des baisers songeurs.
Une telle rosée parvenue d'un lac assoiffé
Caché par des dunes d'une terre mal aimée,
Mais tout de même le lien reste prometteur
Des perles fraîches transportées sur les grains de sable.
C'est nous, ta fraîcheur et mes duretés minéralisées mais cassables.
Avant de me quitter repartit sous un soleil d'un désert asséché
Avec mes pleurs qui te surveillent pour traverser
Le pont de la solitude.
Il reste là
Ne t'en fais pas ma reine je suis un taciturne
En guerre face à mon propre corps. Qui m'envoie dans les cordes
Troublé par le paquet dans ma poche qui ordonne.
Saloperie de cigarettes perforant mes poumons
Enfumant aussi le moteur en lui laissant moins de temps.
Sachant que cela ne tourne pas rond
Dans son esprit de consommateur vraiment dégoûtant.
Il reste là
En attendant il observe son petit coin fragile,
A l'affût de l'appel d'un regard à la lueur
Particulière. Ce moment là ils demanderont à l'argile
De modeler une vie pour fleurir leurs déserts.
Et voilà la création d'un trio sincère.
Ils restent là
Sans temps
et
Sans peur
Écrit par Kasba
Age quod agis,Celui qui cache son secret est maître de sa route.
Catégorie : Divers
Publié le 05/10/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Kasba au hasard |
Annonces Google |
Je te commenterai en privé un peu plus tard, tu as de très beaux mots, mal maitrisés, il me semble. | |
flipote |
Merci, j'aime les conseils et vu ton expérience je ne peux acquiescer. | |
Kasba |