Bordeaux, Brest, Rennes, Paris, je circule en présent,
Je n'extrais plus les normes qu'endossait ma prison,
A mesure que j'avance sur les voies asphaltées,
Je guéris des symptômes de mon corps asphyxiant.
Je rue hors des brancards, des canassons zélés,
Qui me suçuraient quand, gigotant dans le vent,
Que la vie, que mes armes, que mes chambardements,
Devenaient insolents aux yeux des méritants.
Mon baluchon déborde et je dois délester,
Certains carrefours amers qui ont plombé ma marche,
Provoqué des ampoules, sur mes pieds abîmés,
Amputés sentiments que trop souvent je crache.
Mon avancé regorge d'épiques désillusions,
De joies effervescentes, de névroses buissonnantes,
Mais toutes ces cicatrices, douloureuses et jouissantes,
M'indiquent plus que jamais, que ma vie est action.
Life is game, je martèle et persiste,
Que subir étouffe plus que s'emplir de coton,
Je parie et je joue à en perdre la tête,
Convaincu qu'il vaut mieux cela que l'abandon.
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Il est parfois difficile de faire abstraction du fond, tant il porte la forme. Le premier a le mérite d'être franc, la seconde d'être travaillée. Bravo. |
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LolaLilla |