Je ressasse à la fois le vide et le plein,
l'immuable vide et l'infiniment
transparent plein dans l'abandon
de l'être sans contemplation.
Sans regard ni visage, le doux voyage
dans le jour et la nuit échappe
à pas dormants l'éternel retour
vers le chemin pâle et clair
aux longs contours flous et aux cris aérés.
Je fuis, éloigné, mais je file aussi
vers le nombre croissant des manquements
du temps, l'inséparable douceur
de l'air non consumé.
LM
24.1.15
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