Faudrait que j'monte les poings en garde,
Que j'dévisage mes démons, pose la bouteille sur une table,
Et puis mes tripes, pour ce monde,
Faut que j'me batte, ça fait longtemps,
Que j'ai plus d'force et c'est dommage,
se contenter d'un contentement,
Entendre l'horloge et ses rouages...
J'vais ressortir c'qui f'sait ma force,
J'vais vous montrer ce que je fus,
Sans de latrines, faire mon intox,
M'appitoyer en r'gardant l'mur,
Je me redresse...
Je me redresse de ma tombe,
Je vais r'ssortir ma gueule à l'air,
Jouer d'autres cartes sur ce monde,
Faire la manif du Septième ciel,
Je t'y monterais comme tu ne sais,
Plus qui tu vois au fond des yeux,
Je te montrerais, qui j'étais,
Régler mes comptes, brûler mes yeux,
Et après,
Après plus loin, je t'emmenerais ou je savais,
sur une Etoile de mon chemin, sur le beau pole,
Le vrai de vrai,
Rattraper mon écrin,
Détacher du paraitre,
Et dévouter mon étrinte,
Remonter haut comme je pouvais.
J'parle d'un bonhomme au passé,
Faut avouer qu'j'en ai bien pris,
En pleine gueule, plus qu'a coté,
Au fond et bien tant pis !
J'vais redresser mes poings,
Remettre en ordre ma stature,
R'faire de ma vie, le Garde-chemin,
Et s'il le faut, briser figures.
Celles qui me hantent ou qui m'arretent,
Celles qui m'demande comment ca s'fait
Que moi je vive, et qu'eux peut etre,
Auraient p'tetre pu m'accompagner,
J'vais m'redresser,
Remodre la vie,
Poser bouteille
et enfin vivre.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 05/04/2010
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