Depuis que tu es partie, je mange ce que je veux chez moi,
Je refais pas le lit, la télé est ta voix,
Depuis que tu es partie, je voudrais bien savoir,
De combien j'ai grossi, de combien j'perds l'espoir,
Depuis que tu m'as laissé, j'ai l'cendrier qui s'étouffe,
De toute cette suie, dont je goudronne ma bouche,
Je commence à picoler, doucement je me noie,
Je tiens moins l'alcool, faut dire que j'arrête pas,
J'ai enfin ressorti les T-shirts de grand mère,
Bordeau, jaune et gris, qui me collent la soupière,
Ceux qu'on met dans les jours, ou on se fout de tout,
Ou on conte l'amour, au lieu d'y goûter la bouche,
Depuis que tu es partie, je sais pas, ça marche pas,
Un pull en coton, c'est combien en machine,
Je sais pas si tu repasseras, J'ai du linge dans ma vie.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Drole
Publié le 30/09/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Drole à découvrir... | Poèmes de L\'Autochrone au hasard |
Annonces Google |
Waouu j'ai aimé, le passage des tee shirts, comme moi pourquoi gardons nous ces reliques et surtout pourquoi les mettons nous, de beau a épouvantail a noineaux, la limite est oserai je dire,.. les deux doigts ( mesure d'un verre ), pour le pull disons 30° ... | |
Syl |
Perso, je dirais plutôt 40 : un peu de chaleur que diable ! De belles images délavées, merci pour ce texte L'Autochrone. | |
Raphàailes |
comme c est triste...cette abcence, ce vide immence,j ai mal pour toi.. pour le pull en coton , je dirai 40°!! reprend toi.. courage. amitiés estrella |
|
estrella |
Très percutant ton poème, un ton léger qui dissimule une solitude trop pesante, c'est très beau. Reprends espoir elle reviendra peut-être Amitiés Little Bee |
|
Little bee |