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A l'aube d'un jour nouveau
La vie et la mort, rivaux,
S'affrontent en un duel médiat
Où chacun tel un simple candidat,
Appose sa signature sur la liste fatale
Sans même en discerner l'issue finale
La mort rode silencieuse et inévitable
Son verdict tombe comme indiscutable
Consentons de ce fait sans même nous révolter
À obéir aveuglement au dessein imposé
La grande faucheuse maîtresse de l'univers
Agissant sous la cape d'une légitime meurtrière
Annonce son jugement comme la juste sentence
Chacun attendant angoissé la funeste échéance
Toute négociation paraîtrait utopique
Elle est le pouvoir suprême, le souverain despotique
Ainsi nous subissons les folies meurtrières
D'une entité immatérielle dominant l'univers
Inscrit sur les listes, le tirage au sort approche,
Parfois, l'impression étrange d'un bref son de cloche,
Bruit sourd, les trompettes-de-la-mort ...
La roue a tournée : Numéro 1258 : condamné à mort.
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Écrit par Le-phoenix-d'Ersulie
"Qu'est-ce qu'un paradoxe, sinon une vérité opposée aux préjugés du vulgaire."Denis Diderot.
Catégorie : Triste
Publié le 23/08/2008
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Ce poème m'a encore toute retourné, l'injustice devant la mort, c'est elle qui nous choisit, sans nous demander notre avis...mais je crois à une nouvelle vie auprès de ceux que j'ai aimé !!! Je t'aime et je pense à toi. Ange de lumière |
Ange de Lumière  |
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Le jour sonne, que peut-on faire devant cette injustice que notre coeur refuse, nous devons l'accepter si dure soit le verdict...Si tu savais comme tes mots me touchent ! bises Louann |
louann  |