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Nous ne voyons pas la même chose,
C'est cela l'important,
Car le tout n'est pas en cause,
Lorsque multiple, lorsque intriguant,
Et que vois tu de ma vie?
Je n'y vois pas pareil,
Toi, tu y vois des cris,
Et la rage, l'éphémère...
Alors une fois pour toutes,
Je vais t'expliquer,
Si je fus dans le doute,
Je m'y suis retrouvé,
Si au creux de mes poings j'appris à cogner
Si au creux de ces reins, j'appris à exister...
Je buvais, il est vrai, la picole, la fumée,
Ce n'est pas l'essentiel,
Ce n'est pas ce que j'y voyais,
Au creux de ces verres, qui venaient trinquer,
Au creux de ces pierres, que l'on se jetait...
Si au creux de la Mort, je me suis retrouvé,
Si ce fut à tort, bien que vérité,
Si au creux de mon Âme,
Règne la grande faucheuse,
Si au creux de ces larmes...
Que je n'ai pas réussi à verser pour eux...
Passe la bouteille, et ses confrères,
Passe la fumette, et son drôle d'air,
Et passe le temps, se passe la vie...
Chaque jour est un temps,
Chaque Être, un ami...
Si je fus souvent Faux, ou pas reconnaissable,
Si je fut ainsi, alors c'était bien moi..
ET c'était toi et moi, et les autres cadavres,
Qui apprirent à vivre lorsqu'ils ne pouvaient pas.
Si au creux de mes mains, fut appelé le sang,
Si au petit matin, je n'était plus que loque,
Caché contre mon corps, une Lame confiante,
Qui disait, je t'en prie, pas de poings dans les portes...
Si au creux de mon Âme,
Je sus faire des vers,
Si au creux de mon cœur, j'y ai abrité,
Des humains, des humaines, des idées, des chimères,
C'est que je suis tout cela, sans arrière pensée...
Au creux de ces anciennes nuits,
J'aime me lover,
Et loger dans des lits, d'étoiles à compter,
Car au creux de ces bars, et de ces ruelles,
Naquit alors, celui que l'on nomma,
Tour à tour, chien, ou encore mon frère,
Beaucoup trop de noms, je n'en ai pas...
Je ne suis pas d'ici, je ne suis pas d'ailleurs,
Je suis cette jonction que l'on a en besoin,
Entre le monde de gloire, et celui qui fait peur,
Je frappe alors aux portes au besoin...
Si la différence ne te permet pas,
De comprendre malgré moi, ces trop faciles vers,
Alors, mon ami, viens alors, Trinque avec moi,
Et si pour avancer, il te faut des chimères...
Compte sur moi...
S'il te faut voir l'horreur, pour comprendre son effet,
S'il te faut de la gloire, je ferai ressentir,
Ce qui t'a en besoin, ce je-ne-sais-quoi que tu aimes,
Jusqu'au jour où alors, me quittera la vie.
S'il te faut plus de moi, je ne sais pas trop faire,
S'il te faux croire en moi, alors aide moi,
A croire alors cessera ma trop petite pièce,
Coincé dans ce donjon, que j'avais construit pour moi.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 05/09/2008
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poignant , dur et terriblement humain | |
lolypop |
désespérante cette triste de de de scription de soi-même ou parfois poussent des fleurs d'espoirs, en l'amitié au moins à l'amour peut-être | |
Jymes |
je trouve ton texte sublime, vraiment emportant, un grand bravo !! | |
larme de vie |
Superbement cruel mais j'adore! Bravo | |
sweet revenge |