Les distorsions de nuit,
Comme des distances en elles mêmes,
Qui font face, qui illuminent,
Le monde... Quand je ne trouve le sommeil.
Une glace en face de moi,
Je passe devant et je me croise,
La clope au bec, et il est tard,
Alors je sors et je m'éloigne.
Trois heure du mat' ont bien sonnées
Comme d'habitude je suis debout,
Les yeux ouverts même couché,
De ma carcasse qui joue la sourde.
Des mots de moi, des mots de rien,
Qui sont écrits dans les placards,
Que j'ai rangé après refrain,
Après le temps et ses histoires.
Et puis il y a toi,
Toi, que je scrute la haut,
Toi qui ne redescendra pas,
Toi qui me fais écrire parfois,
Même trop.
C'est comme ça...
Et puis il y a nous,
Avec mon frère,
Et puis il y a tout,
La joie et l'amer.
Alors je prends bonne note,
Et j'éclaire cette chambre,
Je saisis ma plume morte,
De deux secondes sur la planche.
Et après... Mais après,
Ou Ira cette foutue planète,
Allez je pars, ou je m'éveille,
Il faudra avoir l'air honnête...
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 23/11/2008
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superbement écrit et décrit,un plaisir à lire,c'est vraiment pas gai les insomnies :( | |
nicky |
j'aime beaucoup,merci à toi,bises | |
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