A l'ombre des poètes, nous avions disparus,
A l'ombre qui gangrène, notre art dans les nues,
A l'ombre d'une jeunesse, qui aurait opposé,
Cette foutue genèse, trop souvent dite immaculée.
Et les plumes se meurent, de ce monde qui se fout,
Des humains et de leurs peurs, la police qui redoute,
Car les jeunes se lèvent, car les jeunes sans trêve,
A l'ombre de l'état, ils font de la poésie une Reine.
Lassés, lynchés, les cœurs n'appartiennent plus,
Quand les plumes ont volé, dans les éclats de la lune,
Des morceaux de comète, de ces mots sans demeure,
Dont le corps est abcès, et dont l'encre sèche pleure.
Des rimes faciles, éditent les livres, et la colère,
Les mots sont rime, quand à l'escrime, cette rue se libère
D'éclats de balles foutues épaves incrustées dans nos murs,
Quand sur la dalle, les poètes savent, que leurs mots ne sont plus,
Les douilles du mal, que l'on ramasse, et les feuilles ont vécu,
La plume se lave, et on entame nouvelle prière à la Lune.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 21/12/2008
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Ce texte est né d'un projet avec des rappeurs, avec lesquels je travaille, c'est un texte à plusieurs mains. | |
Le troubadour |
joli texte vraiment j'aime beaucoup | |
stef31 |
Une belle réussite pour cette collaboration... avec la musique ce doit être encore plus sympa. | |
°Darkdiamant° |
On dirait trop un rap! ha mince t'as mis ça en commentaire XD bin tu vois franchement, bien joué, c'est bon et vrai rap! cool ^^ | |
lo |