On en a écrit de l'histoire, de ces humains et de leurs morts,
Parfois même sans le vouloir, et d'autre fois, des poings d'un autre,
On en a écrit des lignes, et on en a fait des croix,
La croix gammée, celle de David, des résistants, et des passes droits.

Et puis...

Et puis il y a ces humains imbéciles, si fier de leurs canons
Qui ravagent la Palestine, L'Afghanistan et le Cambodge,
Et il y a tous ces bidonvilles, alors que d'autres sont caviar,
Certains prêchent, d'autres cultivent, le syndrome de l'illusoire.

Et puis...

Et puis il y a ces hommes et ces femmes, que l'on déporte que l'on enterre,
Que l'on fracasse d'un coup au crane, de par nos belle crosses de guerre.
Et puis nos monuments aux morts, comme pour rappeler à la nation,
Qu'a la guerre, la sale besogne, doit être faite et que c'est bon.

Il y a ces chambres de tortures, et ces violeurs de femme,
Les Autodafés, et la biture, que l'on fête et que l'on narre,
Il y a Mein Kampf, il y a Le Pen, notre führer est toujours là,
Lui manque un œil, à ce vieil aigle, mais il tient le coup, il se pavane.

Les terroristes, par nature, les terroristes, par défense,
Le prêche pour un pécher de mur, des explosifs, pas d'survivant.
Il y a ces guerres d'Algérie, et puis d'autres, des coloniales,
Celles où on tire comme sur des cibles, parce que papier signé est là.

Et il y a tous ces dictateurs, et il y a toutes ces petites femmes,
Par faire valoir, on a trop peur, On a pas eu beaucoup de Max...

Le panthéon est toujours là, pour les conneries béatifiées,
De pauvres humains qui au trépas, seraient meilleurs que leurs frères.

Il y a Gandhi, il y a des grands, il y a Luther dans la balance,
Mais les SS ou c'qui ressemble, sont plus nombreux, dure révérence.

Il y a Les Dieux et les mortels, il y a ces croix que l'on défend,
Et ces pays, et ces frontières, tracées trop tôt, précédemment.
Il y a tous ces basanés, et puis il y a ces bons ariens,
Et je mourrais l'Ame blessée, de ne faire partie de rien.

Rien de tel, aucune guerre, et les français crient Pétain,
Ou se lamentent ou se la ferme, y'a pas beaucoup de Jean Moulin.
On parle souvent du maquis, d'ceux qui résistent, ceux qui sont vrais,
Alors qu'à l'œil ils assassinent, une fois signé le traité de paix.

Je n'ai pas l'Ame assez grande, pour vous narrer ce qui me touche,
Mais au cimetière ce qui me hante, c'est ces différentes croix par groupe,

Et vu ma gueule, et c'est tant mieux, je n'ai pas vraiment d'nation,
Je préfère l'insulte bien adipeuse, que de laisser la voix aux cons...