Une Ombre passe, je la connais, elle se termine, où je commence,
Frontière de Moi, entre deux Êtres, qui se dessinent sans constance,
Barbe de semaine, ou bien, trop propre, chemise, ou encore un polo
Selon l'humeur, je ne serais même, Soit dans l'intox, soit dans mon rôle.
Hier encore, j'étais enfant, je n'avais pas de factures à payer,
J'm'appelais Grégor, j'avais quinze ans, et une gueule bien enfarinée.
Pas de Portable, ou vingt minutes, des devoirs et aussi du tort,
Car mon cartable, c'était un truc; ouvrir cahier, c'était autre chose.
J'étais Gros Bras, j'étais chimère, les cheveux longs pour un rebelle,
Look de surfeur, parfum de bière, et un "Mes vieux m'attendent, j'te rappelle?"
J'ai pas changé, ou pas grand chose, maintenant j'ai l'gras et une bannière,
Je bois le Café, vais au boulot, paye pas d'impôts, c'est ma misère.
Et puis j'écris, oh... sans histoire, je regarde les pigeons se noyer,
Quand ils gobent tout, avec l'espoir, de roucouler ou de pâmer.
Et dans l'esprit, cette vie n'existe, que parce que j'en suis concepteur,
Monsieur l'Curé, Je suis Artiste! Arrêtez-moi donc le prompteur!
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 03/02/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de Le troubadour au hasard |
Annonces Google |
Superbe...j'aime beaucoup la toute première phrase, c'est tout à fait ça imagé, la vie d'avant.. Et pas long alors j'ai commé merci! lol! je t'aime!! |
|
lo |