Mes mains sur tes hanches, comme autrefois,
Un jour de Dimanche, n'importe quel jour qui soit,
Un jour une nuit, une semaine endiablée,
Et des heures, une vie, nos deux corps mélangés.

Et voila mon décor, j'espère qu'il te plait,
Je m'appelais Grégor, c'était mon nom, mon vrai,
Il n'y avait pas Troubadour, ou bien Poussaucrime,
Moins de sombre, plus d'amour, et surtout une vie.

Le referons-nous, alors ? Pourrons-nous bien reprendre,
Ou avais-je trop tort, je ne suis plus un tendre,
Car la vie m'a forgé, à grands coups de ses griffes,
Le regard est cassé, et mon cœur un peu vide.

Voudras-tu de moi, ou ce qu'il en reste ?
Je ne suis plus, j'ai froid, mais je suis resté même,
Car au jeu de cache-cache, tu as toujours gagné,
Au travers de mes pages, je venais me cacher.

Et mon corps sur tes hanches, et mes mains sur ton cœur,
Ta tête se reposant, et mon Etre en demeure
Qui bien que les années, ont fini par abattre,
Et si j'ose espérer, ce n'était qu'un entracte.

Mais voilà il est tard et voilà mon délire,
Alors je me rassois pour écrire notre vie,
Celle de deux humains, qui même lorsque éloignés,
Ne délièrent leurs mains, à jamais enlacées.