Et cette voix qui te murmure,
Dans ton oreille et sous les draps,
Qui un jour, furent nos murs,
Et moi.. Qu'est ce que je fous là...
Et ses blagues qui te font rire,
Ces restaurants ou il t'emmène,
Tes vêtements qu'il dévêtit,
Et puis après, c'est ton problème...
Au dedans de ce lit, au dedans de ce coeur,
Au dedans du visage qu'il a beau comme un ange,
Au dedans de mes cris, au dedans de mes pleurs,
De le savoir humain, dans l'écrin de ta chambre.
Et puis ce parfum, et puis cette présence,
Je sais bien que c'est vrai, je ne peux pas lutter,
Moi, tout ce que j'avais, c'était de l'éloquence,
Mais il faut bien plus que des mots, ou des gestes
Et puis, tu l'emmène, le présente en famille,
Il fait bonne figure, une vraie carte postale,
Toi, devant la mère, et toi, fier de lui,
Et lui qui t'aimera encore ce soir.
Et moi, je suis là, je contemple mon ange,
Avec ce démon, ce diable de beauté,
De grandeur, de subtil, meme d'éloquence,
C'est bon...
Je n'ai plus cartes à jouer...
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Divers
Publié le 12/12/2008
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C'est beau... Je ne trouve pas d'autres mots à mettre sur ce poème. Que peut-on faire devant une situation où l'on se voit impuissant si ce n'est y assister désespérement. Bel écrit. |
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Le petit ange du 81 |
Il suffit parfois de changer de jeu, le troubadour,pour que tourne la chance, Et pourquoi pas le truquer, Pour s'y mettre dans l'espérance, N'est il pas vrai qu'un troubadour A dans son sac,tous les tours???? |
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ludovic |