Ombrelle voltigeait en mon sein,
ficelle s'ouvrant à mon enclin,
d'un pied sur le bord du ravin,
sous l'enclin du silence marin.
Sommeil, souffle d'adieux coupé
d'une larme, au vent, caressé,
tendre sourire, d'antan laissé,
au ciel sans soleil, embrumé.
Grisé d'attente, sans le mot,
sans nombre de dire, sans faux,
sous silence, errance sur l'eau,
les plumes, lente, caresse le do.
Une note, voltige d'ombre s'osant,
tentant la flotte de tous ces ans,
dans l'ombre, brume morte, fanant,
la rose aux allures d'étrange Pan.
Écrit par Lenigmatique
Fin d'une époque, début d'une faim. L'or de nos heures, lors des grands jeux, le feu de nos yeux surpasse ta candeur, notre grandeur, puis fin.
Catégorie : Triste
Publié le 20/11/2011
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Commentaires
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Posté le 21/11/2011 à 19:00:57
Un silence bien lourd.. | |
CelineElle |
Posté le 21/11/2011 à 19:51:18
J'en reste coite... [: |
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Chatevre |
Posté le 25/11/2011 à 18:07:13
Très mélodieux ^^ | |
Mistake |
Posté le 27/11/2011 à 15:28:45
Merci :3 | |
Lenigmatique |