Ce beau soir de bal comme dans les comptes de fée,
Sur ton grand cheval tu es venu me chercher.
J'avais mis pour toi une robe à paillettes,
On ne voyait que moi elle semblait trop parfaite.
-._ La robe et tout ce qui va avec.
-._ Me réveiller serait une défaite.
Les douze coups de minuit ont sonnés bien trop tôt,
Et quand tu es parti je ne pouvais dire un mot.
Une lumière blanche pour seule compagnie,
C'était peut être un ange qui voulait un ami.
-._ Un ami au milieu du Paradis…
Qui n'en a jamais ressenti l'envie ?
Déserter secrètement la maladie.
Un hôpital et des bouquets de fleurs,
Des milliers de pétales qui ont perdu toute saveur.
Ce sont mes souvenirs que je veux oublier
Et dans un sourire ne plus recommencer.
_.- Qui aurait cru que je serais une Princesse ?
_.- Belle et perdue comme la statue d'une Déesse.
On m'avait promis qu'un jour je pourrais,
Tel une Lady enfin marcher.
Je l'ai donc rejoint dans ma belle robe bleue
Et au bout du chemin ai soufflé mon « adieu ».
Écrit par Lith Ladiv
"Elle a dit : Tu m'as dupée, tes mots sont comme des dragées empoisonnées, mais enrobées de miel."
Catégorie : Triste
Publié le 26/05/2011
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Quel étrange poème ! J'ai été totalement émue, emportée, mais je ne pas trop où... Merci pour ce beau moment de lecture que tu nous offres, Lith Ladiv ! |
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Marouette |
Merci pour ce commentaire =) | |
Lith Ladiv |
Bravo petite princesse. Ce poème est magnifique | |
Campaea |