Je me libère des règles de la poésie...
Il est du tiraillement qui est une mansuétude
Affliction à la sérénité tel un sournois prélude
Qui étanche le bonheur coulant dans nos cœurs
Nous estropiant entièrement à en faire peur
Il est de cette hantise qui gangrène nos âmes
Tel un surcroit intensifiant nos peines acides
Faisant de nous des réprimandés si infâmes
Que la réalité s'estompe et devient insipide
Il est de notre corps qui flanche aux mouvements
La bête s'inflige en nous tel un malicieux korrigan
L'envie s'est égarée la volonté n'existe plus, c'est si dur
Que se relever devient impossible, l'atrocité perdure
Et un jour, nous apercevons une chaude lumière
Elle semble noir glas telle une route vers l'austère
Alors lentement nous prenons ce chemin de la fin
Qui nous mène vers un doux avenir sans lendemain…
Écrit par Louis-palmer
LA ROUE TOURNE
Catégorie : Triste
Publié le 29/01/2010
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Superbe écrit, quand on a connu cet état, on comprend ton poème et chaque mot nous parle ! mais quand la lumière renaît la résurrection est là ! Il faut se battre, même si cela semble impossible, pour que le lendemain soit meilleur et devienne un doux avenir !!! amitiés Louann |
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louann |
Magnifique, je n'ai que ce mot à la bouche à la lecture de votre poème. | |
Yonisland |