J'ai peut-être l'air d'un fort, mais n'y croyez pas,
Ça fait longtemps que je n'aspire qu'au trépas,
Sous mes grands mots sombres je cache ma détresse,
Et je ne pourrais même pas compter mes faiblesses.
Je n'avais rien que treize ans quand on m'a pris la vie,
Je dormais en paix dans un monde de magie,
Mais en cet an un cauchemar m'a réveillé;
J'ai été naïf de croire aux comptes de fée.
On ne m'a jamais tué, mais pourtant j'étais mort,
Moi, qui ne connaissais rien au terrible sort,
J'ai senti et vu le sang coulé dans mes mains,
J'ai compris comment le mot « horreur » se dépeint.
Croyez-moi, quand je dis que ça détruit la vie,
De voir si jeune les résultats du mépris,
De l'être fourbe qui tue avec injustice,
Qui permet au psy d'ajouter un nom à sa liste.
Aujourd'hui, je vis aveuglément dans la haine,
Mon cœur est mort, mais elle me garde des peines,
Et de tous ces obstacles insensés à franchir,
Tous ceux qui dans la souffrance nous font grandir.
J'ai vu tuer, et je me rappellerai toujours
Que le sentiment de puissance est un poids lourd,
Et que l'on peut reprocher à la candeur,
Qui sait, deviendrai-je peut-être un jour tueur…
Écrit par Louis-palmer
LA ROUE TOURNE
Catégorie : Triste
Publié le 11/04/2010
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non jamais tu ne deviendras un tueur Louis car tu as CONSCIENCE de cette horreur à laquelle tu as assisté... allez relève la tête et regarde le soleil...ça va aller bisous réconfortants |
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Melodie21 |
terrible et émouvant poème! amitié! |
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MARIE L. |
Mon dieu, quel terrible et dur poème, une grande émotion se dégage de tes vers ! Comme Mélodie, je pense que prendre conscience des choses aident à les éviter ! amitiés Louann |
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louann |