Je vois dans la forêt des Landes
Un faisceau de lumière intense
Qui traverse des colonnes de bois.
Il y a l'horizon qui fait son chemin,
Et un large avenir cotonneux
Mêle aux branches la brume de printemps.
C'est évident, en fermant les yeux.
La nature évente et souffle au loin
Les mœurs poétiques des grands oiseaux.
Il n'est pourtant plus aussi facile
D'apprécier tendrement ce mirage.
S'abandonner au creux de la Terre;
Cessant d'être un touriste de ma vie.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Amitié
Publié le 19/04/2015
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Commentaires
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Posté le 19/04/2015 à 15:42:00
Je suis bien désolé que tu ne puisses plus profiter du paysage dans l'insouciance. Si j'ai bien compris ton poème, que j'ai lu avec plaisir d'ailleurs. |
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manupain |
Posté le 19/04/2015 à 16:42:16
Une belle évocation d'un paysage forestier qui me touche particulièrement, moi le citadin qui rêve la forêt. | |
jacou |
Posté le 21/04/2015 à 17:07:31
Merci Manupain, j'ai la chance de pouvoir en profiter mais la vie m'en offre de moins en moins l'occasion. Ce système nous coupe de plus en plus de ce lien universel .. Merci Jacou, si cela t'a aussi parlé, j'en suis ravi ! |
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Luca |