Je me dois de tremper la plume, pour elle aussi.
Celle dont L'orfèvre, qui a bâti son âme,
M'a fait part d'une générosité sans pareille.
Nous étions si intimes, oubliant les fardeaux,
Noyés dans l'ombre par de sentiments encore chauds,
Et faisant naitre un espoir, par un soupçon d'oubli.
Je la revois, draguer mes vœux chaque soir,
De nouvelles tenues, de nouveaux regards,
Débridant une fougue qui ravissait mes désirs.
J'aurai pris jusqu'au dernier train pour la retrouver,
Si je n'étais pas resté coincé comme une huitre,
Mais c'est elle qui finalement vint me cueillir
Tel un fruit amer, tombé de l'arbre des martyrs,
Qui devint mûr entre ses lèvres tendres de printemps,
Puis coloré d'un été, au contact de sa peau véhémente.
Je repense à son rire lumineux, innocent,
Qu'elle faisait craquer dans un partage illimité
Malgré qu'elle souffrait d'un large pas de plus que moi.
Ses yeux de jade, qui portaient la profondeur sincère,
Dans une mer de doutes, elle qui pétillait la vie,
M'appris encore l'essence charnelle de l'amour.
Je revois son corps de femme, incarné d'un tableau,
La Vénus endormie, qui faisait taire le silence
Et rugir ma faveur d'une nuit passée avec elle.
Ainsi, de ce chapitre d'une complicité sûre,
Je n'en ai pas tout écrit, mais je l'en remercie,
Pour avoir fait fleurir une autre partie de mon cœur.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Amour
Publié le 22/01/2018
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Un beau lyrisme empreint ce poème passionné et passionnant. | |
jacou |
Très belle déclaration à Jenna. Ce magnifique poème pourrait faire office d'un trèfle à quatre feuilles. j'ai beaucoup aimé. Merci Luca. | |
suane |
Merci à tous les deux, ravi que mon texte vous ai touché, merci pour vos jolies intentions ! | |
Luca |