Au temps se laisse brûler le vignoble,
Tant la terre morte transfuse au sang du Christ
L'ivresse avare de produire sans fleurir.
La fréquence de nos vies se voit dans l'eau;
Elle se reflète sous les tours à l'horizon
D'une droiture nuancée de vide.
C'est à leur sommet qu'on en tient les reines,
Qu'on se gorge de vent, et trinque au goût subtil,
Du vin ancien qui lui rêvait d'authentique.
Seulement en bas, par un flot d'illusions,
L'arbre spirituel se pétrit dans l'ombre
Dont le “Moderne†verse aux pauvres un sang amer.
Mais sous le château sablé en métal froid,
Le sol s'irrigue de savoir majestueux
Quand les auteurs trempent leurs mots dans le fleuve.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 18/05/2015
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Commentaires
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Posté le 18/05/2015 à 18:15:14
Ce message a bien du charme en son mystère. | |
jacou |
Posté le 19/05/2015 à 07:56:59
séduit par l'originalité du texte. | |
pat |
Posté le 23/05/2015 à 12:18:33
Pas mal j'aime bien | |
Ismo75 |
Posté le 24/05/2015 à 10:53:46
Merci pour votre lecture et vos commentaires ! | |
Luca |
Posté le 26/07/2015 à 01:44:09
exquis ! Amitiés de Rennes |
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eco-blanchiment |
Posté le 31/07/2015 à 01:07:07
Merci Eco pour ta lecture et ton message ! | |
Luca |
Commentaires
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