Quand tranchent les spots de l'ombre
Les bogies claquent l'écho d'un talon
Et le métro surgit, redoutable,
Pour ranimer le vent de foule.
Les corps se pressent, tissent des corsets;
Car au quai se déchirent les portes,
Lorsque se bouscule en flot de gouttes
La vague humaine, intrépide,
Dont les remous effilent les bras,
Navrant les parfums d'odeurs fétides
Dans la fourmilière battante,
Qui sue de l'inginérie sociale.
Mais l'agitation se sépare,
Au cri militaire de la rame.
Et le convoi lourd repart, lugubre,
Trainant dans le noir ses yeux rouges.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 31/07/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Luca au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 31/07/2016 à 13:11:31
Bonjour Luca. Je n'aimerais pas avoir à vivre ça tous les jours. :-( C'est un beau texte. |
|
Iloa Mys |
Posté le 31/07/2016 à 13:33:50
On y sent l'atmosphère lourde, asphyxiante que doivent subir ces pauvres navetteurs... | |
banniange-deleted |
Posté le 02/08/2016 à 18:07:55
Petit clin d'oeil Parisien, Merci à vous deux pour votre lecture et pour vos messages ! |
|
Luca |