Caresser des rosiers, par temps de vipère
Il ne fait pas bien soleil, dans les cascades de fleurs,
Noyé de pétales, de désordre, et de poussière
Je sens carburer l'automne aux sonnets de l'hiver.
Pourtant farouche, l'écriture spontanée
Se retrouver adossé, sur un long tapis de nectar.
Je prie souvent pourtant, comme un somnambule innocent,
Mes veines gonflent et coulent une rime à la foi :
Amour, paix, cécité, aveugle réalité;
Des thèmes de piano soufflent comme des orgues
Et peuplent d'hirondelles le refrain malheureux,
Qui n'a de sens, que pour celui dont l'esprit flâne.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 07/12/2016
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Commentaires
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Posté le 07/12/2016 à 18:43:44
Un bon poème léger, vif et automnal, cela fait le plus grand bien. | |
jacou |
Posté le 08/12/2016 à 16:06:39
c'est une belle ballade printanière merci* | |
MARIE L. |
Posté le 09/12/2016 à 07:48:17
Merci à tous les deux pour votre lecture et vos doux messages. | |
Luca |