Reine

Tu vogues à tes pensées malsaines.
Plaies du cœur provoque cette haine,
Reine, de la peine aux grands pouvoirs.
Tu ne vis qu'au son de la musique,
Sans doute s'exprime-t-elle à ta place?
À mon passage agrippe ma main vivace
Qui t'entraînera de nouveau vers le haut.
Marche ou cours ne tient qu'à toi!
Seul soleil peut éclairer tes pas.

Tu vogues à tes pensées malsaines.
L'instinct ne te fut source de confiance,
Mais lui seul connait ta délivrance !
Il viendra t'aider à ta demande,
Sans doute t'en fera-t-il offrande ?
Il est unique et toi de même,
Tu es le seul maître de ton destin !
Suis donc ce chemin qui te conduira,
Au grand mot de là où tu le voudras.

Tu vogues à tes pensées malsaines.
Plaies du cœur provoque cette haine,
Mais sais tu que reine est incertaine ?
Qu'elle, de même, peine à sa survie ?
Fais lui grâce et détache son poids !
Elle est aux abois, et toi, si sournois
Daignant ton bonheur contre son malheur
Elle se sent tomber et disparaître
Au moment où tu retrouves ton être.

Vient se dessiner sur ton visage,
Ce long et grand sourire de légèreté
Symbole nouveau de la pureté.
S'ajoutent couleurs, étoiles et merveilles
Aux cuivres scintillants ton ample éveil.
Les notes par milliers se baladent,
En cette douce mélodie s'envolent,
Ton brave cœur et ta belle personne
Vers des cieux sinueux et éternels.