Aux pieds du jour qui s'incline
Le murmure des branches d'hiver
Valse à face de l'astre qui culmine
Mes rimes au rythme éphémère.
Seul le son du seuil sensible
Swing avec le souffle et sa chaleur
Dans la pénombre; frissons invisibles,
Métisse un cuivre et sa ferveur.
Dès lors, en la forêt, basses
Rencontrent l'âme du pianiste
Pour la nature, à qui doit plaire.
La main dans l'eau je m'efface.
Et, bien qu'en doutent les puristes,
Du jazz coule dans la rivière ...
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 31/08/2013
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Commentaires
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Posté le 31/08/2013 à 22:38:13
si beau ! fluide et musical bonne nuit |
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MARIE L. |
Posté le 01/09/2013 à 01:06:07
comme ma chère MARIE L je t'adore toi et tes poèmes, merci. | |
flipote |
Posté le 01/09/2013 à 13:36:49
Content que cela vous plaise, merci à vous deux ! | |
Luca |
Posté le 10/12/2013 à 15:08:36
J'adore, on sent à travers les mots les couleurs de la musique, c'est prodigieux ! Le dernier vers est délicieux. | |
Artemis |
Posté le 11/12/2013 à 00:38:39
Merci Artemis, au plaisir ! | |
Luca |