Un soir bancal je jetais, mes fatras à vau-l'eau,
Occupé à faire le vide, j'ai détourné mon ego;
Ainsi tu es partie, sans même piper un mot,
Autres que raisons pipeaux, jouant de moi miraud;
Et ensuite de je ne sais où, ajustant la mise en joue,
Loin de moi camouflée, tu as tiré tes coups;
Vieux pétards mouillés, à la détente dégrisant tout,
Qui couvent antres tacites, des oubliettes égouts,
C'est chasse tirée pour toi, en panne de toute indulgence.
C'est peines gagnés pour moi, au bagne de ton indifférence.
Ton visage depuis, ne sut plus se montrer,
Que sous les traits pre scripteurs, de mes nuits agitées.
Un jour banal, accusant le dernier pourparler,
J'ai rejoint mes fatras maudits, en simple laissé-pissé.
Écrit par Lunien
L'exil des oiseaux.
Quand le temps est en proie aux gages des lendemains, le présent fuit la cage, déplumé de ses sentiments. Catégorie : Amour
Publié le 18/05/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Lunien au hasard |
Commentaires
Annonces Google |