Et oui malheureusement elle me suit encore,
Silencieuse, sinueuse, et d'un parfait accord,
Se meut derrière moi, se coule dans mes pas,
Comme le ferait le soir, tout affamé un chat.
C'est comme un jeu pour cette ombre maudite,
Noire comme la mort, de couleur anthracite.
Faut-il donc que je la perde comme Faust,
Cette obscurité qui reflète mes fautes ?
Faut-il donc que je vende mon âme au Diable,
Cette créature hideuse à l'appétit insatiable ?
Mais que puis-je donc faire, pauvre de moi,
Pour cacher ce trouble qui cause mon émoi ?
Mais à quoi me sert-elle donc, que me veut-elle ?
Je n'ai pas reçu d'Eratosthène la fière cervelle,
Pour qui le jeu de l'ombre lui donna la gloire,
Et la joie d'attirer la lumière sur son histoire.
Moi j'aimerais tellement pouvoir m'en défaire,
Être libéré de son étreinte, terminer ce calvaire,
Et vivre dans une clarté sans ombres visibles,
Même si je sais que c'est un souhait bien risible.
Fin
Mathieu W
Écrit par MATHEOSILVIA
Cynique par expérience ! Poète par inclination !Courageux par nécessité ! C'est Moi !
Catégorie : Divers
Publié le 06/01/2013
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une atmosphère sombre bien décrite du début jusqu'à la fin * | |
MARIE L. |
le fond est intéressant..la forme l'est un peu moins ..mais nous sommes tous poètes amateurs..alors continuons..amitiés. | |
amnous |