J e vous écris en cette fin de journée,

E ffleurant ce plaisant papier de mon simple doigté,

S eul, je me trouve devant cet écran troublant,

O mbragé, de multiples éclairages clairs incessants,

U ne fois, c'est la lumière pourpre qui vient m'éclairer,

R ayon de félicité dans cette sobre pièce comme une étincelle parsemée,

I ndiciblement de délicates perles de chagrin et de sentiments que sème mon cœur,

S es derniers temps, comme l'impression d'exprimer son impudente rancœur,

A vec comme compagnons de route dans cet étendu voyage,

L e valet, humble Serviteur, et cette gracieuse Dame sage,

A ccompagnée de sa traditionnelle rose volage,

V irevoltante, libre, caressant son doux visage,

I mages irréels, personnages imaginaires, voila ma façon de vivre,

E t c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour cette passion légère, voir ivre,

G rande, qui me fera partir, sans doute vers le paradis,

R are et seul endroit qui, peut-être, aura plein de vie,

A près tout je me sens bien dans cet aléa,

C omme un Ange gardien solitaire, marchant droit,

E n faisant attention de ne pas dériver vers une mauvaise voie,

A ccidentée, qui le restera pour moi,

V oila, ma tendre et douce étoile filante,

O ù je me confis sans peur, vers vous ma confidente

U nique, la seule qui prends le temps de m'écouter

S ans porter un jugement sur moi, homme profondément mutilé...