L'amour qui n'a pas été vécu est comme l'enfant mort-né
Il est désir non parvenu à vivre corps
Il est supplice au cœur du tendre
il est néant en terre stérile
Et si le chérubin poursuit son existence
sur un plan ignoré par la réalité
mais que la mère dans sa folie devine
pourquoi Eros ne volerait-il pas sans elle
animant son destin du souffle de l'aimant ?
Merveilles de la création
dont on ne mesure pas l'étendue
brouillée par des larmes trop humaines
.
Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Amour
Publié le 25/04/2012
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Commentaires
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Posté le 25/04/2012 à 06:29:32
surprenant de philosophie poétique..mini dissertation sur l'amour... sujet traité avec élégance..suis votre admirateur... | |
platon |
Posté le 25/04/2012 à 07:35:34
Jai beaucoup aimé aussi C'est la grande classe | |
flipote |
Posté le 25/04/2012 à 12:18:27
Très beau. | |
Mistake |
Posté le 26/04/2012 à 08:56:44
'larmes trop humaines' des mots beaux et forts dans lesquels je me retrouve pleinement :) al; |
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spock27 |
Posté le 08/05/2012 à 23:01:07
Merci beaucoup. | |
Margot de Broceliande |