Coule
.
.
Esprit
Suivre dans l'ombre
le cercle circonscrit au vide
là, où le néant tend son miroir
En ce lieu l'enfance de l'homme
s'abandonne
Immature
elle plonge jour après jour
dans un nid d'habitudes
Un nid circulaire
parfait
dont le diamètre décroît
jusqu'à devenir point
parfait
– le noyau où la bonté infuse –
Non pas sombrer au centre
du tourbillon de la vie
mais s'élever au cœur du vortex
Entre degrés de l'être
et mesure de l'espace
- concentration et dilatation -
la conscience se vrille
à la recherche de son soleil
Fluide comme l'eau du torrent
une torsade de sons remonte
des gorges intérieures
Haut et clair son clapotis murmure :
"Trouve dans ton ciel
la couleur et la mémoire des étoiles."
.
Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Divers
Publié le 09/03/2011
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Commentaires
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Posté le 09/03/2011 à 11:47:08
ce poème ..qui revêt à mon sens un grand intérêt poético -philosophique ..m'a demandé un effort intellectuel pour en comprendre la subtilité de l'écriture..effort que je ne regrette pas .tant l'émotion qu'il m'en reste est importante ..merci .belle journée poétesse.. | |
ulysse |
Posté le 09/03/2011 à 13:03:49
Ulysse, merci de m'avoir lue. J'ai une écriture pas facile à pénétrer, dans mon entourage elle éloigne bien des amis de mes écrits. Quand l'idée poétique surgit, cela me demande un gros travail de clarification avant de poser les mots du poèmes ; j'arrête ce travail quand l'essentiel est dit et que je ne peux plus élaguer. Merci pour ton commentaire. |
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Margot de Broceliande |
Posté le 09/03/2011 à 17:49:32
En effet, mais lorsqu'on à trouver l'ouverture...ça coule tout seul... Mon esprit a divagué en même tant que les vers de ton poème....très réussi... Merci.... |
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kimidoll |
Posté le 09/03/2011 à 23:52:22
Fascinant. Je pourrais m'arrêter là, simplement à ce mot. Il ne s'arrête pas à une facilité ou une difficulté d'appréhension ce poème. Il revêt à la fois l'élégance pour qui le parcours juste, forme alliée de subtilité et de liberté. Mais une profondeur immense, pour qui s'y arrête, qui laisse (avec défi) le soin de vous comprendre, mais également se s'y trouver. Les images "cosmiques" lient l'ensemble et le font tourbillonner. Pour moi, c'est un coup de maître. trop d'éloges rendent parfois sceptiques, mais là croyez moi, on ne m'en empêchera pas. Ah oui vraiment, pas besoin de plus: fascinant. |
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Mirada |
Posté le 10/03/2011 à 09:00:41
superbe!! | |
MARIE L. |
Posté le 10/03/2011 à 11:39:21
Je vous remercie de tout coeur. Ailleurs j'ai eu droit à de l'incompréhension. Le poème est jugé trop froid, trop technique et sans âme. (on a même pensé que j'étais profondément dépressive, alors que c'est tout l'inverse de la dépression que j'ai voulu mettre dans ce poème !) J'ai plusieurs fois essayé d'aborder ce sujet. La métaphore de l'eau m'a permis de l'appréhender différemment. Une citation de Saint Exupéry dans "Terre des Hommes" "Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie, tu es la vie." J'ai essayé (un peu) de comprendre, en poésie. |
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Margot de Broceliande |
Posté le 14/10/2011 à 10:59:23
curieuse ..j'ai envie d'entrer dans une de ces profondes fôrets dont parlent si bien les écrivains et poètes Bretons et d'y apercevoir la Dame du lac se mirant dans ses eaux..dans la brume d'une aube fugace...merci et continues | |
rose de lima |
Posté le 16/10/2011 à 23:47:04
Merci rose le lima. Je vis en Bretagne et j'ai appris à m'imprégner du charme de cette région. J'écrirai tant que l'inspiration demeurera. |
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Margot de Broceliande |
Commentaires
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