J'ai souvent croisé des faux derches
qui me sourient et font bonne mine,
me complimentent l'air pas revêche,
font croire que je suis leur copine.
Quand ils me croisent, ils font la bise.
Le dos tourné, ils vocalisent.
Dans le chagrin, faut que je les cherche.
Ils sont pas là quand j'ai besoin
d'eux. Si c'est l'inverse, dans les recoins,
ils te débusquent : ils sont malins !
Désargentée, y'a plus personne.
T'as le gros lot, ça y est : ils sonnent.
De là à te prendre pour leur bonne
âme, oh là là, que je peux être c....!
Je ne leur tendrai pas la perche,
Moi, je n'aime pas les faux derches.
Et la peur du qu'en-dira-t-on
vient-elle de leur éducation ?
Passe ta route si t'es faux derche,
Je te reconnais à cent mètres.
Sans vouloir jouer les pimbêches,
j'écris seulement : "ailleurs, va paître !"
Écrit par MarieVenture
Vis,écris,aimes mais n'attends pas demain
Catégorie : Drole
Publié le 21/12/2011
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Hihi MarieV, ton poème me parle particulièrement en ce jour et exprime bien les choses. Un bon coup de gueule ! Bises authentiques. |
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Nighty |
Bien décrit . | |
angelique |
J'ai lu l'écrit d'une femme de caractère qui n'hésite pas à emprunter l'argot pour "faux-derche" pour marteler son propos. J'ai aimé cette liberté d'expression. | |
TANGO |
Tellement clair et réaliste. Excellente écriture |
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PATGUI |