Pour la journée de la femme
Femmes, belles ondines à leur source d'eau pure
rincent leurs cheveux longs qui mouillent leur poitrine
la blouse imbibée d'eau les sculpte en une épure
elles rient au soleil de leur voix cristalline
l'eau fraîche les taquine, les cris mêlés aux rires
s'échappent de leur bouche, ce joli fruit si rouge
l'envie de le cueillir taraude ces messires
mais les femmes entres elles et leurs courbes qui bougent
restent inaccessibles à celui qui les mire.
Lorsqu'une goutte d'eau descend nonchalamment
sur la courbe d'un sein, hésitant à la pointe
et traçant sur la soie du ventre un chemin lent
l'homme caché transcende ces ondines en saintes
pauvre diable devant l'éternel féminin
taraudé de désir il reprend son chemin
conscient d'avoir épié l'essence du divin
il s'en va, enfiévré , le coeur entre les mains.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 08/03/2014
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Très plaisant ! Toutefois, que l'éternel féminin soit "l'essence du divin" ne me paraît pas franchement indiscutable... sans blague ;-) |
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Mokolo |
peu importe ! mon mokolo ce poème est exceptionnellement beau,,,, une merveille je t'embrasse | |
flipote |
y a de quoi s'en aller enfiévré, devant cette si belle de scription féminine du féminin...merci pour cet instant doux de poésie... | |
zeste |
hummmmmmmmmmmmm que c'est bon!!! | |
Abdel |
tu deviens vraiment forte en poème imager,grâce à toi j'ai eu un petit film dans mon esprit le temps d'un instant. | |
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