Tout au fond du bayou
là où les roues s'échouent
engluées dans la boue
entre les arbres épars
et les filets de pêche
tendus en grand écart
entre deux piques rêches,
des bancs de brume approchent
juste au niveau des haies
impalpables ils accrochent
errant sur les marais
humides autant que chauds.
Attention au badaud
qui promène furtif
sa trogne de la ville
sans connaître les pièges
du grand bayou servile
aux eaux troubles et grèges.
On dit que quelques nuits
certains s'y sont perdus
suivant flamme qui luit
ou vision éperdue
de quelque Général
héros de vieille guerre
porteur d'un vieux fanal
revenant des enfers
sur un vieil air de bal...
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Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 06/06/2013
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Commentaires
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Posté le 06/06/2013 à 22:42:48
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J'ai beaucoup aimé. Le bayou, que je ne connais que très très peu, me semble être une univers fascinant. |
Bragi  |
Posté le 07/06/2013 à 00:56:44
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Oui j'ai été balancée, bercée par les youyous et finalement calmée qu'il est doux qu'il est doux d' s'assoupir au bayou. |
flipote  |
Posté le 07/06/2013 à 01:16:36
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mirobolant, merveilleux, formidable Marouette, un vrai délice à relire juste pour le plaisir. |
| zeste |
Posté le 07/06/2013 à 04:55:18
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cela m'a d'abord évoqué toutes proportions gardées, le marais poitevin puis ma lecture m'a fait découvrir un univers plus exotique. Il règne dans cet écrit une atmosphère où persiste un parfum d'aventure il est des poèmes que l'on lit en voyage et, d'autres qui nous font voyager, bonjour poétesse. |
| amnous |
Posté le 07/06/2013 à 09:40:02
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Un doux parfum de voyage. Belle écrit Marouette. Merci ! |
| Balder |