Une nuit de juillet
alors que je dormais
la tête reposée
sur mon doux oreiller
je fus soudain tirée
de mon profond sommeil
par un rayon de lune
qui passait ma fenêtre
demeurée grande ouverte.
J'humais l'odeur des prunes
tenace et pénétrante
qu'exhalait la chaleur
et la douce torpeur
d'une nuit entêtante.
J'étais dans le rayon
de la lune d'été
éblouie de passion
par cet astre enflammé.
Je vins à la fenêtre...
Tout y était baigné
d'une douce clarté
qui partout faisait naître
formes et reliefs.
Les branches des sapins
se découvraient, très fières
baignées dans le jardin
de la clarté lunaire.
L'ombre de la maison
se détachait sur l'herbe
dont chacun des détails
effleurait ma raison
et les montagnes au loin
décomposaient leurs crêtes
en forme de chemins
entre moi et le ciel.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 24/07/2013
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belle évocation estivale nocturne et tellement parfumée on s'y croit, merci bel ouvrage ah ! l'odeur des mirabelles longuement chauffées le jour qui s'impose encore la nuit ! excusez mes fautes je tape dans la pénombre |
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flipote |
Beau partage de la lune, j'étais à tes côtés j'ai ressenti l'émotion, merci. | |
rebecca |
poème très réaliste, très agréable à lire | |
angelique |
et la lune étant pleine j'ai vu qu'elle était rousse et douce sous tes mots. | |
amnous |
au clair de lune mon ami Pierrot prête moi ta plume pour écrire un mot,des mots si doux. bisou Marouette |
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MARIE L. |