L'astre du jour tant attendu
se venge de la longue pluie
il nous mitraille les accus
sans arrêt dans le bleu il luit
elle essore comme un torchon
guette la moindre goutte d'eau
trace le sillon moribond
de sueur en plein milieu du dos
ou entre deux petits seins moites
de celle qui rase les murs
il nous clos le bec, nous rend coites
mais sa lumière nous épure.
Il nous reste la gourde d'eau
ou de rosé pour les coquins
ou pour les assoiffés un seau
tiré de l'eau du puits, un bain
de pastis avec des glaçons
la moindre feuille est éventail
attention petits enfançons...
la sieste à la place du travail
nous émerveillerait les sens
alangui sous le ventilo
quand la touffeur n'a plus de sens
et la chaleur plus un seul mot.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 25/07/2013
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Commentaires
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Posté le 25/07/2013 à 17:35:09
déli-cieux poème pour des jours marqués de ce qu'en Italie on appelle, drôlement, un caldo bestiale !!! (une chaleur bestiale) et Lola mon assistante de vie, andalouse, arrive, le matin en gémissant : "qué calore, caramba" ! | |
flipote |