Je m'en souviens, je m'y promène, j'en rêve encore
des volutes bleues de la forêt irlandaise
cernée de tendres lacs et de leurs reflets d'or
du soleil matinal arasant, comblé d'aise
de dévoiler, pudique, les ajoncs sur les rives
de dévoyer la brume qui s'attarde, alanguie
flottant dessus les flots, immobile et lascive.
Et le petit chemin serpentant dans les arbres,
tantôt frôlant le lac, tantôt le délaissant
pour les grands bois montant aussi haut que le marbre
des églises anciennes aux troncs envahissants,
se perd entre les branches tordues jusque par terre
invitant l'escalade, tortueuses et moussues
abritant quelques nids que l'on n'aperçoit guère
qu'en risquant les deux pieds pour surmonter les nues.
Le paysage entier se dévoile à nos yeux
c'est un moutonnement de verdure feuillue
émeraude enserrée dans un écrin d'azur
de grands lacs protégeant cette nature drue
telle la barbe d'un druide jouant du violon
pour faire danser les fées, le soir, dans le vallon.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 31/07/2013
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J'en rêve de cette Irlande.... Et tes mots sont un prélude au voyage tant espéré ! Merci de ta Poésie!... |
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Lucyline |
Magnifique balade, merci Marouette. | |
rebecca |
la poésie ce n'est pas du tourisme c'est l'art de raconter ce que notre âme voit et, ce que nos yeux ignorent. | |
amnous |
je me suis perdu dans ta balade ! merci Marouette. | |
manupain |
Pourquoi parler de tourisme ? Ces mots sont si beaux... Ils invitent à tous les voyages !... |
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Lucyline |
Très beau, je ne suis jamais allée en Irlande mais c'est exactement comme ça que je me l'imagine ! Merci pour ton talent qui fait rêver... | |
grêle |
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