Encore un jour fini, encore un jour sans toi
tout me semble infini et blanc et sans couleur
ma tête tourne à vide, mon âme est sans saveur
à trop t'aimer pour rien, je me suis perdue, moi...
Aux ailes des moulins qui tournent pour du vent
j'enverrai mon chagrin pour qu'il coule en dedans
qu'il n'ait plus d'carburant et cesse en gémissant
de toute façon tout ça ce n'est rien que du vent
des paroles et des cœurs qui saignent, tourbillonnant
dans l'immense valse-hésitation du grand monde
où nous apprenons nos pas sans être féconde
où nous apprenons nos pas entre mère et fille
où nous apprenons nos pas des pères à leurs fils
maudits sur sept générations comme dit la bible
comme dit si bien le grand livre de nos ancêtres
que l'on cite tant et plus dans toutes les langues
au vingt et unième siècle encore on s'empêtre
dans nos vieux livres maudits, nos vielles harangues...
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Triste
Publié le 08/09/2013
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Ton poème est émouvant, sa tristesse est contagieuse. | |
Hassan |
une réflexion saine majorée par une analyse poétique et des mots adéquats. | |
Abdel |
très joli | |
angelique |
Noir, triste ton poème ! J'espère qu'il n'est pas le reflet de ton coeur. Moi je préfère comparer la vie à la mouvance de l'océan, avec des hauts et des bas. C'est bien écrit. | |
TANGO |