Quel homme est celui qui, sans se soucier de sa propre vie, prépare la terre pour sa progéniture. Il le fait avec bravoure et courage, sachant que rien ne lui sera donné de retour hormis la dignité d'avoir sacrifié sa vie pour d'autres, provenant de sa semence, qui ne connaîtra, pour la plupart, pas. Donner sa vie en guise de présent pour ses fils et ses filles sans jamais leur demander son dû en retour ; donner l'amour pour le travail dur aux champs et à la maison, sans jamais réclamer son dû. Voir un paysage pauvre, et l'enrichir durant sa vie entière sans savoir s'il réussira, mais tante à essayer de construire une future maison pour ses futures étoiles. Il ne dira jamais : « Seigneur, donnez-moi la force d'accomplir votre volonté ». Mais dira plutôt : « Seigneur, donnez-moi la foi pour être digne de votre bénédiction ». Encore d'autres prières plus belles les unes des autres sortiront de sa bouche, car, cet homme sera celui qui pourra être appelé le fils de l'homme. Car il sait que bien avant lui, d'autres hommes enduraient de tels sacrifices pour lui donner la possibilité d'avoir la force, le courage, l'amour et la foi. Voilà le plus beau cadeau que la vie peut accorder. Et voilà comment l'homme doit se comporter.
Car celui qui se refuse de semer l'amour sur terre, par sa fertilité et par sa force sera condamné à donner le dû qu'il devait recevoir de Dieu, en donnant son âme au feu. Car seul Dieu sait donner la récompense d'un labeur digne. Et l'homme qui ne sait que donner du labeur ne peut donner de récompense. C'est pour quoi, celui qui vit dans la mort devra jeter son âme au feu, car voilà le seul bien qu'il possède, et voilà le seul bien qui sera digne de jeter comme il jeta l'amour de Dieu. Cet homme est mort avant que la mort le prenne.
Mais, celui qui se comporte selon le dessein de Dieu, sera amené à poser son âme à côté de lui pour l'éternité. Car la récompense est l'éternité dans la joie d'être avec Dieu, loin des troubles et loin des abîmes, mais dans la douceur et dans la lumière. La récompense est de donner le bon repos éternel à l'âme. Cet homme est éternel avant même d'être à coté de Dieu.
Tel que le ciel bleu ensoleillé donne le sourire aux vivants et la pluie ténébreuse donne la tristesse aux vivants, la douce lumière donne le sourire aux âmes et le trouble abîme donne la tristesse aux âmes.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 18/12/2016
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Avoir la foi, c'est d'abord la croyance en l'homme ! La croyance pour un dieu est du domaine privé ! Croyant et/ou athée, nous sommes avant tout des hommes (et des femmes bien sur) ! | |
CRO-MAGNON |
Bien sur, nous sommes des hommes. C'est pour cela que nous vivons comme des hommes, et c'est pour cela que le paysan donne son labeur et non donne de récompense. Il faut croire en soi pour donner du labeur, mais il faut croire à l'autre pour donner de la récompense. Or, ce texte précise bien que la seul chose que le paysan donne, c'est son labeur. Pour toi c'est d’abord la croyance à l'homme mais pour moi, c'est d’abord la croyance en Dieu. Car c'est par Dieu que je sais croire en l'homme. Toi qui est athée, tu croie en l'homme à travers quoi ? A travers la nature n'est-ce pas ? |
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Merci |
Je crois en l'homme qui a créé Dieu à son image, je prends le terme de laboureur plutôt que paysan, car il faut semer pour récolter ! Le débat n'est pas sur l'existence ou non de Dieu ou des Dieux, car rien ne prouve si même Dieu existe que c'est celui que les chrétiens croient, cela peut être une multitude de dieux ou même un E.T. | |
CRO-MAGNON |
Il en va que même si tu ne crois pas en Dieu, tu reste un personne intéressante. J’espère sincèrement qu'un jour tu marchera avec Lui. Sinon, j'ai préférer le terme paysan car, un paysan renvoie à un paysage. C'est celui qui fait le paysage, tendis que le laboureur est celui qui fait la récolte. | |
Merci |