Il avait humilié le bas monde !
Il avait toujours les mêmes sandales,
Il gardait toujours le même vêtement,
Pourtant il était si beau,
Pourtant il sentait si bon.
Des frères et des sœurs à lui se combattirent
Pour quelques graines.
Certains se sont entre-tués pour quelques poussières.
Il y avait des condamnations qui se fessaient
Par des mots et par des bruits de mots.
Et des mots se fessaient
Par des guerres et des bruits de guerres.
Car tous se réconfortaient dans la futilité.
Chacun d'entre eux cherchait refuge
Dans la faute et dans le feu.
Des frères et des sœurs à lui portaient des parures,
Des bijoux, des accessoires de luxe.
Certains avaient consommé leurs vies dans de la pierre,
D'autres dans des jeux ou des plaisirs déjà envolés.
Mais lui, n'avait rien de tout cela,
Pourtant, il sentait bon, il était beau.
Il était majestueux et plein de grâce.
Lui qui ne portait qu'une vieille robe,
Gardait en lui un trésor mystérieux.
Lui qui ne possédait aucune richesse,
Était le généreux qui comblait les cœurs.
Il disait à ces frères et sœurs :
« Mais que faites-vous ?
Vous ne voyez pas votre condition ?
Vous ne voyez donc pas ce que vous ratez ?
Ici, voyez moi, je n'ai pas de graines, ni de poussières,
Je n'ai ni argent et ni or,
Ni pierre, ni jeux et ni plaisirs envolés,
Et je suis ici sans faire de guerre,
Sans faire de bruits,
Sans condamner,
Sans tuer,
Sans être dans la faute.
J'ai humilié vos désirs,
J'ai humilié vos plaisirs,
J'ai humilié ce monde d'ici-bas.
Et vous cherchez encore à tenir en main
Ce que j'ai, devant vous, humilié.
Vous faites tout cela pour l'espoir,
Pour le bonheur,
Pour le Salut.
Mais ses choses sont mystérieuses
Et ne peuvent être réalise
Que par des secrets que certains possèdent.
Voyez mon cœur, ici se loge un trésor
Puisez-le et vous en sortirez le trésor.
Dans ce trésor se trouve le secret du bonheur. »
De tout cela, seuls certains ont ouvert leurs oreilles.
Et un seul aurait suffi pour rendre heureux le monde entier.
Mais même avec le monde entier heureux,
Certains n'ouvraient pas leurs cœurs.
Ainsi, le trésor encore dans nos cœurs demeure.
Puisez-le, et goûtez donc de ce secret majestueux.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 28/01/2018
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jacou |