Il était une fois,
Je crois,
A moins que je ne l'aie rêvé, parmi d'autres merveilles,
Quand tes longs bras fins s'attardaient encore autour de mon cou.
A moins que tu ne l'aies chanté doucement à mon oreille,
Quand le dos de tes mains pâles caressait encore mes joues.
Il était une fois,
Je crois,
Un diable qui voulait changer de nom.
Il en avait plus qu'assez
De tous les sobriquets
Qu'on lui donnait dans les chansons.
On l'appelait l'implacable, le pernicieux, le triomphant.
C'était un diable retors,
Etranger au remords.
Il s'infiltrait dans les vies,
Il éteignait les envies.
On l'appelait le redoutable, le sinueux, l'omnipotent.
Tous ces noms ternissaient son image.
Il voulait un tout autre message :
Un petit nom innocent
Qui ne montrerait pas les dents.
Alors on l'appela … le Temps.
Tes longs bras fins,
Le dos de tes mains,
Il a fait son jeu
De les emmener.
Je n'ai plus que ma plume,
Nos souvenirs en brume,
Et mes yeux
Pour pleurer.
Écrit par Mr Strangeweather
Outside
The storm clouds gathering, Moved silently along the dusty boulevard. Catégorie : Divers
Publié le 01/07/2010
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Si triste, ce temps qui nous enlève parfois l'amour d'un être cher pour longtemps ! amitiés Louann |
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louann |
ton poème est magnifique et les huit derniers vers su-bli-mes je le lirai et relirai souvent,,, oui le temps aime beaucoup s'en prendre à la beauté des femmes,,,, ça le dérange, faut croire ,,,, oui il l'attaque d'abord et sournoisement aux bras qu'il ramollit et fripe, ce gros slopard,,, après c'est le ventre, les cuisses, les mollets qu'il enrobe comme si on lui demandait quelque chose,,, à ce con! ,,, puis le visage ah ! le visage, qu'il burine, assèche, déséquilibre la bouche dont il modifie le dessin,,, allez ! j'arrête heureux les couples d'amants qui s'aiment au delà de tout ça,,, philémon et baucis et tant d'autres qui s'entr' aiment, en silence, côte à côte ,,, | |
flipote |