Condensé dans son épaisse fumée, il attend le temps
Emporté dans sa douceur, il l'aime, la chérie
L'image lui parle et ses courbes marquent en lui
Son être tout entier

La fumée épaisse traversant la fenêtre
Émane un gris sonore et matériel
Que ne peut qu'explorer un être attentif

Il se croît seul, possédant les pouvoirs d'un sens caché
D'un sens unique alambiqué
Les chemins paraît-il mènent tous dans les retranchements ténébreux
Et avant ou après, à la lumière moins céleste que cela

Les trous et les silences
Persévérant dans sa langue incongrue, ne menant qu'à des inepties
Ignoré des autres, mais content de lui-même
L'isolé a oublié les règles que la cité lui impose

Il se cache et se croit vu par tous
Alors qu'ignoré par ceux là
Peur d'une ombre de porte
Il ne s'aperçoit plus
Que seul il parle

A lui-même seulement
Il vague et divague
S'attendrit d'un chat qui passe
Trouve déplorable le bruit du monde

Peur d'une ombre de porte
Il ne s'aperçoit plus
Que seul il parle
Se parle

Tout bas à lui-même
Au bord parfois
D'une folie qu'il fuit
La nuit pour lui est terne

La nuit pour lui est terne
Plate et peu amène aux rêves
Ne peut pas même se lire dans l'histoire d'un voisin
En lui cette image passe son chemin

Vaste champs de confusion
Incompris il déchire le soir ses pensées
Se tord de douleur pour comprendre ses maux
Considéré par certains comme un dilemme certain

D'autres l'acceptent
Aveugles de son désarroi

Seuls les mots apaiseront ses maux.